vitesse virtuelle : atteinte de la limite physique et intellectuelle
Tout va toujours plus vite n’est ce pas ? On commande sa paire de chaussures à minuit pour la recevoir le surlendemain, on branche son GPS pour trouver le petit racourcis qui va nous faire gagner du temps, on envoie la photo du petit dernier à toute la famille dans l’heure qui suit la naissance … Mais ce sont cette fois les limites physiques qui sont atteintes, voire qui enraillent la vitesse « virtuelle ». En effet, il est bien facile de cliquer pour commander en ligne. Mais la livraison physique du produit est une autre paire de manches. Le camion doit être à l’heure, bien avoir le colis dans le coffre, le client doit être disponible au moment de la livraison ( de moins en moins le cas toutefois avec les relais colis et magasins qui sont certainement l’avenir de la livraison des commandes e-commerce ), le chauffeur doit respecter le code de la route toujours plus contraignant etc … Je trouve que l’on assiste à une sorte de retour en arrière sur le « toujours plus vite » avec une lassitude, une fatigue générale de populations surmenées et stressées. Ce stress est dû justement à cette limite physique ( et intellectuelle ) au virtuel qui galope !